Deux personnalités complètement opposées (PV. Olbreo)

Derek replaça son livre encore une fois, un peu comme il l’avait fait pour l’entière durée de son cours. Son livre «Anatomie des Titans» était légèrement plus gros que le livre «Utiliser son 3D gear sans se tuer», mais ce dernier n’était jamais en plein centre de son copain d’étude. Toujours un peu trop à gauche, un peu trop en haut, jamais au bon endroit. Malheureusement, Derek ne pouvait rien y faire : C’était son obsession du jour. Tout devait être centré. Son sac était parfaitement au centre de la chaise, les bretelles en cuir étaient exactement à la même distance pour que le centre soit bien dégagé, il avait même fait le ménage complet de son espace personnel, aux dortoirs, pour que tout soit bien au centre.

Derek remarqua qu’il n’avait absolument pas écouté un seul mot de ce que son professeur avait déblatéré durant cette période. Tant pis, il aurait simplement à plus étudier rendu aux dortoirs. Ce n’est pas comme si c’était si pénible ou quoi que ce soit, les études et Derek vont passablement bien ensemble et ça ne prenait vraiment pas de temps.

Le professeur annonça finalement la levée des cours et Derek pris ses choses pour les mettre dans son sac. Il hésita. Ses choses seraient dans le fond et pas au centre du sac. Il regarda le vide, puis mit garda ses livres dans ses mains, bien au centre. Pas question qu’il en soit autrement, il irait aux dortoirs étudier alors que tout était au centre et aujourd’hui se passerait bien. Il se leva et alla vers la porte, tout en regardant ses livres pour qu’ils ne bougent pas d’un millimètre.

Sa lancée fut arrêtée par un obstacle imprévu. Imprévu et chaud. Sa vitesse avait été tellement élevée quand il fut bloqué qu’il rebondit vers l’arrière et que ses livres, au dam de Derek, décidèrent d’aller dans tous les sens et par terre. Celui-ci pris la peine de regarder d’en bas son obstacle avant de penser à ses effets personnels.

Grande stature, muscles surement définis sous cette chemise, visage carré avec un joli début de barbe. Derek laissa tomber la seule chose qu’il n’avait pas échappé, c’est-à-dire le crayon qui était dans sa main droite. Le jeune homme était tellement stupéfait et surpris de la tournure des évènements qu’il ne s’exprima que sous forme de murmure, où il s’excusa de sa maladresse. Ses yeux se détachèrent de l’homme devant lui pour prendre ses choses, car ils n’étaient plus au centre de de rien, tout en semblant confus.

Olbreo était fatigué cette journée-là, malgré que ça ne change pas de d’autre journée. La fatigue était commune chez lui vu qu’il dormait très peu. Aujourd’hui, n’était pas différent, il baillait, mais très discrètement durant son cours du matin. Les yeux tout petits, les cheveux en bataille… oui, même s’il a les cheveux courts, ils peuvent être en bataille. Bref, il sortit de son cours avec ses livres dans son sac, le tenant par la poignée, par-dessus son épaule, dans son dos. Il se gratta le torse, se qui eu pour effet de déboutonner un bouton et de la rendre croche et décentré. Mais aujourd'hui c'était sans doute pire que les autres journées. Sa rencontre avec Vector et celle avec Decebal l'avait quelque peu déboussolé. Il ne saurait comment décrire ces rencontres, mais il du admettre que ça l'avait fait réfléchir sur quelques points de sa vie. Une envie irrésistible de bailler le pris soudainement. Comme il ferme les yeux a chaque fois qu’il baille, il ne vit pas où il allait. Bien joué! Il a foncé dans quelqu’un. Mais heureusement, il avait bon équilibre et resta sur ses jambes et n’échappa pas son sac, contrairement a l’autre garçon. Il entendit un faible désolé avant d’ouvrir les yeux pour voir le garçon se pencher et ramasser ses affaires. Comme Rudy l’avait bien élevé, il se pencha aussi pour aider le garçon a ramasser ses choses.

- Ne t’en fais, je ne regardais pas où j’allais.

Olbreo redonna les livres au garçon et ne pu s’empêcher de remarquer qu’il était un peu bizarre. Étrangement, tout était symétrique chez ce garçon… C’était tout le contraire d’Olbreo qui ne souciait guère de son apparence ou de comment il paraissait aux yeux des autres. Évidemment, Rudy lui avait dit que c’était quelque chose d’important de bien paraître, mais au point où que tout doit être parfaitement symétrique et centré? C’était au-delà de tout ce dont Olbreo pouvait imaginer. Les personnes dans l’armée était tous très bizarre, était-il le seul un tant soit peu normal? Bon, il n’était pas normal du tout, cela va de soit. S’il l’avait été, il aurait eu des parents normaux et n’aurait probablement pas rentré dans l’armée, ce qui aurait une vie très plate. C’est vrai qu’il fallait être assez fou pour aller dans l’armée. Peu importe la branche choisie, le monde normal n’en comprenais pas l’utilité. La Garisson patrouillait les murs et étaient vu comme des lâches, la Military Police faisait régner l’ordre, mais étaient corrompus et la Scouting Legion était la plus mal vu, puisque selon la population, ils ne faisaient rien utile et gâchaient leurs vies en allant se foutre dans la gueule des Titans. Il n’y avait vraiment que des cinglés pour rentrer dans l’armée, c’est vrai. Donc même si cette personne était symétrique a en faire peur, il n’était pas normal, ce qui en soit, était rassurant.

En ramassant ses choses, l’homme devant lui se pencha pour aider Derek. En ce moment, un homme chaotique aidait la seule chose qui n’était pas chaotique pour rendre le tout symétrique. Aujourd’hui était la journée où Derek allait mettre de l’ordre partout et aider le monde à redevenir centré et ordonné. Et la première chose, après avoir pris ses articles et les mettre dans son sac était d’aider ce bon samaritain à atteindre l’ultime ordre : La centralisation.

- Merci de m’avoir aidé… En fait, j’étais tellement dans mes pensées que je n’avais vu personne…

Un marqua une pause. Derek voulais rester avec cette belle personne car un n’avais pas d’ami, mais du même coup, il ne voulait pas vraiment avoir l’air malaisant alors il reprit tout de suite la parole :

- Heum… Monsieur… Je ne sais votre nom mais je voudrais vous signaler que votre personne n’est pas très… Comment dire… Symétrique?

Derek marqua une autre pause, puis se mis à décrire un par un toutes les choses qui rendaient l’homme devant lui différent par rapport à la gauche, ou à droite :

- Disons que votre chemise en entier est à un centimètre trop à gauche, et je ne sais pas ce que vous avez fait avec votre bouton du haut, mais un est détaché et décentré… Il y a quelques poils qui dépassent de votre côté gauche, vous avez dû les oublier en les rasant. Vous ne tenez pas votre main droite au même niveau que votre main gauche.

Il remarqua alors qu’il avait dû aller trop loin. Celui-ci serait surement agacé plus que réjoui qu’un prophète de la centralisation l’aie sauvé… Prophète? Derek, tu devrais arrêter de t’aventurer trop loin, ce n’est pas comme si Dieu t’avait parlé… Mais Liza, cette fois, n’avais rien de symétrique… Ce devait être la cause, il voulait ne plus voir Liza partout, alors il s’arrangait pour tout éliminer ce qui pouvait la représenter.

* ALLONS SUR LE CHEMIN DU CENTRISME EST LES PERSONNES QUI M’ACCOMPAGNERONS SERONT SAUVÉS!*
*Derek, tu es la personne la plus compulsive que je connaisse. Je devrais arrêter de me parler à la troisième personne aussi.*

Olbreo avait vu juste, cette personne était un fou et pour lui, tout devait symétrique. Mais bien qu’il ait vu juste, il dû en payer le prix, il devait endurer les erreurs de symétries qu’il avait causer sur lui-même. Bon. Okay. Sa chemise était tout sauf en ordre, mais il s’en foutait un peu. Il n’allait pas non plus attacher son bouton du haut simplement parce que sa chemise n’était pas a l’ordre. Pour ce qui est de son poil mal raser, il n’en avait que faire, qu’est-ce que cet énergumène avait bien à foutre d’un poil mal rasé de toute façon? Il croyait que ce serait le dernier de ces soucis jusqu’à ce qu’il pointe que ses mains n’étaient pas au même niveau. Olbreo se mit à rire doucement, il avait le goût de tester un peu l’obsession symétrique de cette personne.

- Tout d’abord, je m’appel Olbreo. Ensuite, je suis asymétrique si j’en ai envie.

Il n’était ni surveillant, ni professeur, alors Olbreo pu se délecter de ses prochaines actions. Il déboutonna un autre bouton, dépeigna ses cheveux aux maximum, désaxa la symétrie entre sa chemine et son pantalon, et défit un lacet supplémentaire. Tout ça en gardant un visage pratiquement sans expression. Il était tout simplement curieux de voir comment l’adolescent allait agir. Si tout allait comme il l’avait prévu, il allait sûrement faire une syncope ou quelque chose du même genre. Bon, Olbreo n’était pas du genre à rire des autres, mais là, ce phénomène était l’occasion d’une vie. Il avait la chance de tester son obsession et s’il réagissait comme il le pensait, il allait pousser un peu plus loin. Il s’avança donc a deux pouces de son visage.

- Et maintenant, t’en penses quoi?

Olbreo voyait deux possibilités. Soit il allait lui-même le rendre symétrique, soit il allait s’enfuir en courant. Dans le deuxième cas, Olbreo irait s’excuser. Dans le premier cas, eh bien, Olbreo ne pouvait rien garantir de sur pour lui.

Rudy ne serait clairement pas fier de lui. Il y a quelques années, Olbreo avait fait environ la même chose avec quelqu’un de la Garisson qui était dans l’escouade de Rudy. Jamie qu’il s’appelait. Il avait une fixation particulière sur le nettoyage. Quelques fois, simplement pour s’amuser et non pas pour causer des ennuis grave, il allait dans la chambre de Jamie, discrètement, et s’amusait a y foutre le bordel et le regarder tout ranger tout en laissant sa trace. Olbreo regardait et bien que ce soit pour son plaisir personnel, il ne riait pas vraiment. Il faisait plus une expérience que de se moquer de lui. Rudy l’avait surpris un jour et l’avait bien disputé. Mais cette fois, Rudy n’était pas là et Olbreo allait adorer observer l’obsession de cette personne. Mais ne connaissant rien de lui, il pourrait en voir de toutes les couleurs.

L’homme se mis à rire doucement quand Derek mentionna les mains. Mais il n’y avait rien de drôle! Derek allais faire un visage plutôt fâché alors que l’homme se présenta :

- Tout d’abord, je m’appel Olbreo. Ensuite, je suis asymétrique si j’en ai envie.

Puis, sous les yeux ébahis de Derek, celui-ci se transforma en bordel sur pattes. Il dépeignit ses cheveux, déjà non ordonnés. Il défit un autre bouton et sur cette action, il eut une réaction contradictoire. Ses idées n’avaient pas les mêmes valeurs que ses pantalons, mais l’homme, lui continua sa descente en enfer en défaisant un lacet. Olbreo s’avança alors très près du visage de Derek puis dis, d’un ton que Derek pourrais qualifier de sadique :

- Et maintenant, t’en penses quoi?

Derek se tourna vers sa gauche, croisa ses bras et dit simplement

- Bien, en fait, tu peux faire ce que tu veux. Tu veux vivre dans un bordel, tu peux désaxer ce que tu veux. Je ne suis pas ta mère et je suis sincèrement désolé si je t’ai offensé.

Pourtant, même s’il avait l’air d’un calme ahurissant, vu l’affront commis, une émotion montait en lui. Au niveau de sa gorge, puis plus haut. Enfin, à travers ses yeux fermés par la moue qu’il faisait, une larme sortit.

Derek, la sentant tout de suite, se retourna d’un coup pour qu’Olbreo ne voie rien. BORDEL! Mais pourquoi pleurait-il? Surement pas parce que l’homme devait-lui lui faisait un affront. Serait-il parce que celui-ci ne serait sauvé lors de sa mort? Non, Derek savait qu’il avait ruiné ses chances de construire un amitié à cause de ses obsessions. Merde! Il n’avait vu pratiquement personne d’autre que sa famille depuis qu’il avait ses tics, c’est normal qu’il faille un temps d’adaptation!

Il passa un main sur la larme, l’effaçant efficacement au passage, mais attendit n’importe que pour se retourner de nouveau. Il ne pourrait plus jamais vivre en paix si Olbreo l’avait vu pleurer pour un rien, surtout à cause d’un tic.

Le résultat ne fut pas vraiment comme Olbreo avait pensé. Il croyait qu’il allait partir loin en courant ou tout simplement arrangé Olbreo pour qu’il soit symétrique. Mais il n’avait pas pensé qu’il lui parlerait de cette façon. C’était une bonne réplique, mais Olbreo pouvait savoir que ça avait été dur pour lui à répliquer. Le pire, c’est qu’Olbreo savait qu’il avait probablement poussé le bouchon un peu trop loin. Le jeune homme était-il si atteint pour le geste d’Olbreo qu’il en pleurait?

- Pardonne moi si je t’ai brusqué, mais je ne pouvais pas résister a la tentation de taquiner.

Olbreo se ‘’symétrisa’’ comme il pu avant de lui reparler.

- Tu ne m’as toujours pas dit ton nom au fait…

Bien sur, Olbreo aimait quand même connaître le nom des personnes avec qui il parle sinon c’est plate et la conversation n’est pas intéressante. Quoi que, pour Olbreo, rare sont les conversations qui sont intéressante. Il y avait bien celle qu’il avait eu avec Angelica, même s’il avait peu parlé. Cette fille avait été fort intéressante, tout comme Vector et Dezz. Au moins trois personnes intéressante dans cette Académie. Serait-ce un record? Pas vraiment. Olbreo avait rencontré d’autre gens intéressant lorsqu’il était sous la supervision de Rudy. Plusieurs lui avaient raconté leurs expériences a l’Académie et pour être franc, le jeune Olbreo de ce temps-là avait vraiment hâte d’y entrer. Bien qu’il savait qu’il allait devoir se forcer à construire des relations avec d’autre personnes, il ne pensais qu’au moment où il y serait. Pour une première semaine, c’était bien comme ils le lui avaient décrit : Une académie rempli de surprise et d’aventure.

- Je viens de Chlorba et je veux aller dans la Scouting Legion.

Ne jugez pas, faut pas juger, juger c’est méchant! Olbreo n’est pas communicateur durant le jour, on le sait bien et il fait des efforts, ça ne parait pas à tous les jours, mais il en fait. Un jour peut-être il sera un meilleur communicateur, mais dans l’instant présent, ça ne risque pas d’arriver. Peut-être pourrait-il prendre des cours avec Angelic… non, mauvaise idée, des plans pour qu’il se mette a parler inlassablement de choses qui n’ont aucun intérêt. Alors peut-être des cours avec Vect… Non, encore là, c’est une mauvaise idée, la dernière chose qu’il a de besoin c’est de se mettre dans le trouble pour quelque chose qu’il aurait dit, alors encore mieux rester peu sociable comme il est. De toute façon, il est sociable la nuit, c’est déjà bien assez comme ça non?

La première réaction d’Olbreo, alors que Derek se tourna, fut de s’excuser. Derek ouvrit les yeux, sans se retourner et dirigea son regard vers le sol. Une simple taquinerie? Oui, c’était fortement possible. Après tout, il n’avait fait ceci que pour lui-même se mettre dans le chaos total du désordre. Quand Derek daigna enfin se retourner, Olbreo avait pas mal remis tout à l’endroit. Un seul truc dérangeais encore Derek : Ce foutu bouton qui était encore détaché au bout de sa chemise. Celui-ci avait été défait lors de la taquinerie, donc pas supposé être défait. Derek alla chercher ce bouton, ce qui fut un effet cocasse sur la différence de grandeur entre les deux garçons. Derek ne serait jamais grand, tout comme son père, son grand père et comme ça, éternellement. Son fils serait surement aussi petit, et s’il en avait un, un jour.

- C’est mieux comme ça.

Puis Olbreo rappela à Derek une information importante qu’il avait oubliée depuis le tout début de leur rencontre :

- Tu ne m’as toujours pas dit ton nom au fait…

Derek sursauta. Il avait raison! Olbreo ne pouvait placer aucun nom sur le visage du garçon devant lui. Derek rectifia le tir rapidement :

- Derek. Derek Brown. Ce n’est pas très dur à se rappeler et c’est facile de l’écrire aux examens. C’est que dix lettres!

Un petit silence, puis Olbreo repartit la conversation :

- Je viens de Chlorba et je veux aller dans la Scouting Legion.

Derek leva les yeux au ciel, sans le laisser paraitre. Tout le monde voulait aller dans la Scouting Legion cette année ou quoi? Était-il le seul qui voulait rester en vie? Il ne laissa paraitre aucune de ses pensées et répliqua très ordinairement :

- J’aimerais aller dans la Stationnary Gard… Mon rêve serait de former les nouveaux arrivants comme nous et montrer que les petits peuvent être aussi forts que les grands.

Derek replaça son livre, qui avait défié d’un centimètre vers la droite. Il dirigea finalement son regard sur l’homme devant lui, attendant sa prochaine réplique. Il ne pouvait pas toujours parler : Ce ne serait pas symétrique, côté social.

Vraiment, Olbreo avait le don de rencontrer des personnes bizarres. A moins que ce ne soit cet Académie qui avait le don de recruter des personnes bizarres? Peu importe, ce Derek était vraiment amusant a voir aller. Au moins, il put enfin mettre un nom sur son visage. Derek. Et comme l’étudiant le fit remarquer, ce n’était pas difficile a retenir, pas comme Olbreo. Prénom qui laissait souvent place a la confusion et a la déformation. Souvent il avait vu les lettres de son prénom changer de place, ce qui laissait des prénoms étrange comme Olbéro, Obléro, Olbrero, Oreo, Le Blaireau… ça lui tombait un peu sur les nerfs et il ne se gênait pas pour le faire remarquer.

- Eh bien ravi de faire ta connaissance, Derek!

Et s’en suit la conversation sur l’équipe a joindre. Olbreo ne trouvait pas cela si étonnant que Derek veuille rejoindre l’équipe en charge de la protection des murs. Il n’avait pas l’air d’un soldat prêt a sortir toutes les semaines pour exécuter une mission suicidaire. Mais il trouvait ça bien de sa part de vouloir aussi entraîner les futurs nouveaux, ça en prenait des gens comme ça. Sans tuteurs, personne dans cet Académie ne pourrait aller bien loin. Sans mentor, Olbreo serait encore dans les rues a être un moins que rien comme son père. Il devait sa meilleur vie a Rudy. Olbreo était donc sur que dans le futur, bien des jeunes seraient content d’avoir eu Derek comme mentor.

- C’est une bonne chose! Il ne fait jamais sous-estimer les plus petits que soit. Même s’ils ne sont pas fort physiquement, ils sont très coriace mentalement.

Olbreo n’avait pas encore vraiment compris pourquoi il voulait aller dans la Scouting Legion. Tout le monde savait que c’était l’équipe la plus maudite d’entre toutes. Il n’y avait que des morts a pertes de vues et les chances de survies étaient les pires. Mais il aurait le sentiment de faire quelque chose de grand au lieu de rester entre les murs et attendre que les autres fassent le boulot a sa place.

- La Stationnary Guard est très respectable. Mon mentor en fait partie et c’est grâce a lui que je suis ici.

- C’est une bonne chose! Il ne fait jamais sous-estimer les plus petits que soit. Même s’ils ne sont pas fort physiquement, ils sont très coriace mentalement.

Derek regarda son interlocuteur et releva un sourcil. Bon, c’est sûr que ce n’était pas symétrique mais il voulait montrer à quel point cette phrase n’avait pas beaucoup de sens. Il irait s’excuser auprès du dieu de la symétrie plus tard en refaisant complètement la configuration du coin de sa chambre, après tout cela.

Quand même. Comment les petits ne pourraient pas être forts physiquement? Derek connaissait des personnes plus petites qui soulevaient des charges beaucoup plus volumineuses que de grandes personnes. Peut-être, justement, que les personnes plus petites étaient aussi plus fortes, parce que leurs muscles sont moins longs et que toute la force est concentrée à un seul endroit!

- Ce n’est pas que je suis plus petit que je serais moins fort que d’autres personnes. La force dépend des muscles, et non de la grandeur, ou de la largeur!

Ses sourcils étaient présentement parfaitement symétriques et montrait une détermination à toute épreuve. Il voulait montrer qu’il était capable de faire de grandes choses, même si son paternel ne lui avait pas donné les meilleurs gènes disponibles. Malgré sa grandeur, il ne se laisserait pas marcher sur les pieds par les recrues et autres adultes irresponsables. Derek pourrait faire ce qu’il voudrait, peut-importe si son physique lui donnerais du fil à retordre.

- La Stationnary Guard est très respectable. Mon mentor en fait partie et c’est grâce à lui que je suis ici.

- Je respecte aussi beaucoup la Stationary Guard, mais sans vouloir être méchant, c’est pour rester en vie le plus longtemps possible avant de pouvoir devenir professeur aussi. Je ne veux pas entrer dans la Military Police, car ça donne une très mauvaise impression lorsque tu en sors. C’est la grande raison pourquoi je vais aller aux murs.

Ce n’était pas la raison la plus noble de l’univers, mais ça donne quand même un bon motif. Il rêvait du jour où il serait à l’intérieur, dans une salle de classe à montrer

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