Entrainement nocturne ! [ PV - Olbreo, Vector ]

Entrainement nocturne !
Feat. Olbreo Bostlov & Vector Folker

Olbreo se dirigea vers la salle d'entraînement, l'heure affichait quelque chose comme une heure du matin. Les haut-gradés savaient que certaines recrues, comme Olbreo, avaient des troubles de sommeil. Ils laissaient donc certains service accessible pour eux. Mais pourquoi la salle d'entraînement et pas la bibliothèque ou la piscine? Parce que Olbreo avait quelque chose en tête qui le tiraillait depuis qu'il a quitter sa ville pour rejoindre l'armée. Une fille peut-être? Non, la seule qui avait réussi à faire impression sur le jeune homme était Angelica et elle, il l'avait rencontré a la première journée de l'armée. Il avait visiter son père en prison avant de partir et celui-ci lui avait dit de retrouver une certaine femme, supposément sa grand-mère. Il n'avait pas dit pourquoi il devait la retrouver, c'est donc pourquoi Olbreo n'avait pas totalement porter attention au nom qu'il lui avait dit. Mais étant un peu tête dure, ce nom le tiraillait, il désirait connaître cette personne et savoir pourquoi son père, ce vaurien, voulait qu'il la retrouve.

Ainsi donc, Olbreo levait des poids dans la salle d'entraînement a une heure du matin. Ce n'était pas la première fois qu'il s'y rendait pour s'entraîner. C'était déjà la fin de la première semaine et Olbreo s'y était rendu au moins quatre fois depuis. Il était tellement concentrer dans son entraînement qu'il ne remarqua même pas la présence d'une autre personne dans la salle d'entraînement. Dans sa tête, il était seul et seul le bruit de ses respirations l'accompagnait. Il descendit les poids pour les rangées et se dirigea vers les sacs de sable pour frapper dessus, s'imaginant le visage de son père. Si Geoff était un Titan, il n'hésiterais pas un instant a le tuer sur le champ. Il ne lui avait jamais pardonner la vie qu'ils avaient mener. Il blâmait son père pour la mort de sa mère et pour sa mauvaise réputation. A cause de lui, il n'avait pas eu une enfance normale. Il aurait bien voulu lui aussi a or une vraie famille, manger de vrai repas. Au moins, frapper sur les sacs de sables réussissaient à le calmer un peu. Coups de mains et coups de pieds étaient au rendez-vous. Jusqu'à ce qu'il réalise qu'il avait fait un léger trou dans le sac. Un peu de sable tombait sur le plancher. Il du changer le sac et inscrire une note comme quoi le sac était percer.

Olbreo ne s'entraînait pas pour vaincre les Titans ou pour plaire, comme certaines personnes. Ce n'était même pas pour l'aider a dormir. Il s'entraînait pour se relaxer et laisser aller ses émotions qui, bien trop souvent, restaient à l'intérieur de lui. Il remarqua, un peu tard, la silhouette d'une personne à l'intérieur de la salle d'entraînement. Il détourna vite le regard quand ses yeux croisèrent les siens. C'était toujours un peu malaisant quand deux personnes étrangères croisent les yeux. On ne sais jamais si c'est un regard de jugement ou si c'est autre chose. Non seulement Olbreo ne voulait pas être juger par un inconnu, mais il ne voulait pas non plus donner l'impression qu'il jugeait cette personne. Après tout, il venait juste de remarquer sa présence dans la salle d'entraînement. Il retourna donc son attention vers un moment de relaxation.

Son mentor, Rudy, lui avait souvent répéter que lorsqu'il sentait des tensions, il était toujours important de savoir se relaxer d'une manière ou d'une autre. Certes, frapper sur un sac de sable était une manière forte efficace, mais simplement s'installer en Indien et prendre de grandes inspirations pouvait grandement aider. Il essayait de ne pas penser a tout ce qui me mettait en colère à l'intérieur et surtout au malaise qu'il venait de ressentir. Il croyait vraiment être le seul dans la salle d'entraînement. Depuis combien de temps cette personne était elle présente?

" Ne pense pas a ça, Olbreo. Ne pense a rien en faites, juste relaxe, prend de grandes respirations. "

Dans une heure complètement tardive, Vector s'était réveille durant la nuit pour aller se promener dans la nuit de l'académie. Se réveiller était un large mot. Il ne s'était jamais endormis en fait, sa journée était très peu charger alors le sommeil ne l'avait pas rattraper. Malgré ses lectures ou ses écritures, il n'avait pas trouver le sommeil. C'est là qu'il avait décidé d'aller prendre une marche nocturne. Il avait roder plusieurs heures dans l'académie avant que la lune n'indique minuit pile. Le jeune homme décida d'aller à la salle d'entrainement. Pourquoi pas une petite séance avant de, peut-être, trouver le sommeil.

- Sa vas surement me détendre un peu. Peut-être que je vais trouver le sommeil... Sa serais même génial !

Il s'avança vers la porte de la zone d'entrainement. Vector entra et se dirigea vers les poids et altère. Ensuite, il frappa longtemps dans le sac de sable pour défoulé sa frustration total qu'il avait envers Damien et Klaus. Et oui, il venait tout juste de commencer ses cours et déjà il n'était pas vraiment apprécier des professeurs et commandant... Oui tout le monde le connaissait dans les plus haut gradé a cause de son grand frère malheureusement décédé.

- S'il était encore vivant. S'il pouvait être avec moi, dit-il en frappant de plus en plus fort le punching-ball. Il serait encore là à me sourire ! Me soutenir ! Il serait là pour moi ! Je ne serais plus SEUL !

Sur ce dernier mot, il donna un dernier coup qui décrocha le punching-ball et le fit tomber au fond de la salle. Un moment de silence puis, le regard sombre, Vector sortit de la salle. Il descendit pour aller chercher une boisson fraîche puis retourna dans la salle d'entrainement. Il alla s'asseoir près d'un des trois fenêtre. Il fixa la lune et prit une gorger de boisson fraîche.

- Cette séance n'était peut-être pas une bonne solution.. Son portrait est toujours aussi fraîchement graver dans ma mémoire et sa me fait perdre toute ma concentration c'est n'importe quoi.

Un long moment passa, puis il se leva et alla au fond dans l'ombre pour faire des exercices tranquille. Une autre personne entra dans la pièce, Vector l'avait entendu mais ne prit pas le temps de s'en soucier. Il continua sa petite business tranquille. Après un certain temps, Vector bougea un peu vers les fenêtre et l'inconnue prit conscience de sa présence. Leurs regards ce croisa et l'inconnu le détourna aussi tôt. Vector regarda ailleurs a son tour. Il ne l'avait jamais vue. En fait, il ne lui avait jamais parler mais il l'avait croisé du regard dans l'un des cours de Damien. Durant un entrainement. Le jeune homme sembla vouloir lui aussi évaporer de son esprit quelque chose qui semblait le tourmenter. Vector s'avança vers lui lentement et s'assit face à lui.

- Tu as beaucoup de chose à évacuer à ce que je peux comprendre ?, demanda gentiment Vector.

Ça devait être une manie chez les gens ça, déranger le monde alors qu'ils essaient d'être bien tranquille. Bon, Olbreo se dit que après tout, au moins il n'est pas ignoré. Ça ne devait pas être une personne de Clhorba, sinon, comme Angelica, il ne serait pas venu lui parler. Il regarda le jeune homme dans les yeux, question de montrer au moins qu'il avait des bonnes manières et pouvait regarder quelqu'un dans les yeux et lui répondre. Mais avant même qu'il pu répondre, il fronça les sourcils. Il y avait quelque chose de familier dans les yeux de cette personne. Pourtant il était sur de ne l'avoir jamais vu auparavant. Qu'était donc cet étrange pressentiment? Olbreo chassa rapidement ce sentiment qui le rendait encore plus mal a l'aise. Pour une raison qu'il ignorait, la voix et le ton du jeune homme lui rappelait ceux de son père...

*flashback*

- Tu as beaucoup de choses a évacuer a ce que je peux comprendre?

- Et en quoi ça t'intéresse hein? Mes problèmes je les gardes pour moi, je les partages pas avec les personnes de ton espèces!

- Olbreo, mon garçon, dit pas des choses comme ça!

- Et puis appel moi pas comme ça, je ne suis plus ton garçon! Rentre toi ça dans la tête!

- Tu vas toujours rester un Folker de sang! Peu importe ton nouveau nom de famille!

- Je m'en fou! C'est Bostlov dorénavant! De toute façon j'ai jamais compter a tes yeux, voir que ça te dérange vraiment...

- Tu restes quand même mon enfant, ma progéniture...

- Ta tuer maman...

- ...

- Ta tuer maman pis tu t'es jamais excuser!

- C'est pas de ma...

- FERME LA! Oui c'est de ta faute! Si on avait vécu comme une vraie famille on en serait pas la! Demande toi pas pourquoi j'ai pris un nouveau nom de famille...

* fin du flashback*

- On dirait bien que je ne suis pas le seul alors...

C'était quand même déconcertant cette ressemblance... Donc cette recrue était aussi venu pour faire sortir ces tracas de sa tête? Quelle genre de tracas pouvait bien se cacher dans le plus profond de cette personne? Olbreo ne voulait pas vraiment savoir, mais ça ne l'empêchait pas d'être curieux.

Ayant trop chaud, Olbreo retira son t-shirt d'entraînement et passa une serviette sur ses épaules. Olbreo se mit a prendre des poses de yoga pour maintenir son équilibre. C'était surtout pour rester concentrer. La présence du jeune homme le déconcertait un peu. Était il présent depuis le début? L'avait il vu frapper le sac de sable jusqu'à ce qui ouvre? Il n'en servait rien. Mais la recrue avait bien remarquer le besoin de calme d'Olbreo, le besoin de laisser sortir le méchant, de se défouler.

- J'ai quelques tracas effectivement, comme tout le monde...

De toute façon, qui n'a pas de tracas dans la vie? Personne, tout le monde a des tracas, certains sont moins gros et important que les autres, mais ce sont des tracas tout de même.

Vector ne savait vraiment pas quoi faire dans ce genre de situation. Ce jeune homme semblait totalement perdu mais comment quelqu'un comme Vector pouvait l'aider. Pour être totalement honnête avec soi-même, il ne savait même pas ce qu'il fait à discuté avec cette personne qui lui était totalement inconnu. Certes, une présentation bien polie aurait surement bien partie la danse mais Vector détestait les présentation futile. Un beau jour, tout le monde fini par ce connaitre et si une personne veux savoir qui il est vraiment, cette personne lui posera la question. La vie simpliste comme le disait très bien sa grand-mère. Il vit alors un grand malaise qui s'imposait dans la salle d'entrainement. Un genre d'ambiance que Vector préférait évité. Devait-il prétendre de sortir pour une raison ou un autre. Ou devait-il rester ici a tenter du mieux qu'il pouvait aider ce jeune homme. Et oui, il aurait choisi la première option et fuir pour ne pas avoir les problèmes des autres sur le dos mais cette personne, il ne savait pas pourquoi, lui rappelait quelqu'un mais il ne pouvait se souvenir qui... Ce qui était étrange pour Vec' qui avait une excellente mémoire. Alors il resta là devant lui sans vraiment ne plus rien dire. C'est après cette simple phrase qu'il avait échanger avec l'inconnu... Bref que seulement lui avait parler en fait, que l'autre personne était perdu dans une pensée profonde ou on ne savait pas quoi. Est-ce que cette élève n'était pas supposé être ici ou c'était seulement que Vector rencontrait des gens un peu étrange depuis son entré à l'académie. Il avait bien peur que c'était la deuxième réponse qui gagne... Effectivement depuis son entré à l'académie ces rencontre c'était du grand n'importe quoi... Il ne savait plus où donner de la tête. Il avait rencontrer ce jeune garçon quelque peu perdu et vraiment gêné, puis ensuite un autre très énergétique qui déplaçait de l'air comme deux... Et maintenant, une personne avec qui il ne savait pas sur quelle bien balancer.

Quelques minutes s'écoulèrent depuis le temps d'absence de l'inconnu devant lui.

Vector regarda derrière pendant une fraction de seconde ou presque. En entendant un simplement coup de vent et les mots du jeune homme, enfin il parla, il se retourna tranquillement et vit le jeune homme sans chandail, avec une serviette autour du coup. Que venait-il de se passer ? Vector sembla très surpris par l'acte de l'inconnu puis regarda ses propres jambes. Il était vite en affaire ou il avait simplement très chaud. Vector opta pour la deuxième option pour ne pas créé de malaise dans sa tête.

- Effectivement tu n'est pas le seul. J'ai beaucoup de frustration refoulé à sortir ses temps-ci. Mais bon, c'est ma buisness.

Vector ferma les yeux pendant plusieurs secondes et ne parla pas pendant plusieurs minutes. Il tenta de rester calme pour ne pas s'enflammer pour un rien comme il savait si bien le faire. Gardant les yeux fermer il ne fit que poser une question.

- Tu es nouveau ici ?

Il garda les yeux fermer tout en tentant de penser à rien. Seulement à un vide profond.

Olbreo regarda la personne un instant, curieux. Il resta un moment sans parler, l'observant. Pourquoi gardait il les yeux fermer? Était il fatiguer a un point tel que les peu de paroles échangés entre eux l'avait endormi? Olbreo ne savait pas ce qui l'avait pousser, mais il cru bon de s'ouvrir un peu.

- Mon père est un bon a rien qui ne sait pas comment s'occuper d'une famille. Ma mère est morte par sa faute. S'il sort de prison un jour je l'étrangle de mes propres mains.

Bien que les paroles eut été dites de façon quand même cru et directe, Olbreo continua tranquillement ses poses de yoga, puis posa à nouveau son regard sur le jeune homme lorsque celui-ci lui demanda s'il était nouveau.

- Oui, première semaine, comme beaucoup ici.

Olbreo arrêta ses mouvements, tout le yoga du monde ne l'aiderait pas en ce moment. Il avait trop en tête et cette personne le rendait curieux. Peut être était-ce un effet d'avoir vécu dans la rue et parmi des membres de l'armée qui le rendait aussi curieux. La vie était remplie de chose toutes plus intrigantes les unes que les autres.

- Il serait de bon ton que tu dises a ton tour ce que tu as besoin d'évacuer, je n'aime pas parler pour rien et encore moins a un mur...

Bon, ça aurais pu sortir de sa bouche avec des mots plus doux, mais Olbreo n'avais pas pour habitude de parler avec les gens. Même lorsqu'il vivait avec la Garisson de Clhorba, la plupart des membres de l'équipe ne lui avait parler peut être qu'une ou deux fois. Le seul qui avait le tour de le faire parler et d'avoir une vraie conversation avec lui, c'était Rudy. Bon, son père comptait aussi dans le lot, mais les conversations n'était jamais dans une direction propice a la bonne humeur. Mais Rudy savait y faire. Il avait ressenti de la fierté et un sentiment d'accomplissement quand Olbreo a demander d'utiliser son nom de famille a la place. D'ailleurs, Olbreo se mit a penser qu'il serait temps d'écrire a son père adoptif et de lui décrire comment s'était passer sa première semaine. Même si la lettre n'allait pas être longue, il avait tout de même promis de lui donner de ses nouvelles après la première semaine. Deux personne étaient venus lui parler, c'était quand même une bonne moyenne. Une fille avec un moulin à paroles implanté dans la gorge et cette personne devant lui avec les yeux fermés. Pourquoi gardait-il les yeux fermés? N'avait il pas appris que c'était un signe de politesse de regarder une personne quand on lui parle? Apparemment non...

Vector se leva et marcha un peu tout en restant proche de l'homme. Il l'écouta parler, ou plutôt chialer sur son père. Il sourit puis pensa lui même à sa famille. Il resta dos au jeune homme et pris la parole.

- Ce n'est pas bien de parler ainsi de sa famille. Quelle soit bonne ou mauvaise, cela reste une partie de nous. Il y a longtemps que je n'ai pas vue mes parents moi aussi et je ne les rabaisse pas pour autant.

Il marqua une pause, se retourna vers l'autre puis continua.

- Et toute mes condoléances pour ta mère. Vraiment. Sauf ne si tu dit cela de ton père, ne te rabaisse pas à son niveau, tu sera alors l'image de celui-ci. Sa copie. Et tu finira tes jours comme lui. Je crois que tu vaux mieux que cela !

Vector sourit puis s'assit sur un petit banc non loin de là. Il se demanda s'il devait aller dormir mais il ne voulais pas déranger les nouveaux qui trouvaient mal le sommeil les premiers jours. Le jeune homme pris la bouteille d'eau près de lui et en prit quelques gorger. Il continua de l'écouter. Alors lui aussi était tout nouveau comme tout le monde ici. Certes, Vector était nouveau aussi mais... il avait passer beaucoup de temps dans l'académie, il y a quelques années de cela. Vector trouvait que le jeune homme était quelques peu... perturbé par son passé. Le meilleur serait probablement d'être gentil et polie avec lui, mais surtout compréhensible. Enfin, c'est ce qu'il croyait pour le mieux.

- Moi ce qui me préoccupe ? Honnêtement, je ne le sais même pas. Certaine personnes dans les Leaders, dise bien me cerné et comprendre mon problème, que je ne connais pas la source moi-même, et tente de m'aider... M'aider à quoi ? Bonne question... Y'a un truc que je sais par contre. L'autorité j'aime pas ! Je suis un rebelle dans l'âme !, dit-il en souriant. Et ne t'inquiète pas, tu ne parles à un mur car je t'écoute parler depuis tantôt.

Il prit une autre gorger d'eau.

- Au fait, j'aimerais bien connaitre ton nom. Pour bien commencé l'année d'étude quoi !

- Je sais comment est ma famille et je sais que je ne serai jamais comme mon père. C'était un minable qui n'a jamais rien fais de bien dans sa vie et ne pensais qu'à lui. L'endroit où il croupit maintenant n'est que ce qu'il mérite. Une personne comme lui qui passe sa vie à voler et être un hors-la-loi, peu importe son passé, ne mérite que de se retrouver en prison.

Olbreo avait déjà compris depuis bien longtemps déjà que s'il désirait ne pas finir comme son père, qu'il devrais faire ce que lui n'a pas fait. Bon, il ne connaissait pas le passé de son père, mais il se doutait qu'il n'avait sans doute rien fait pour se faire respecter s'il avait mener une vie de voyou. Et donc, aller dans l'armée signifiait avoir une bonne longueur d'avance sur le chemin qui menait a une vie loin de celle de son père. Il préférait mourir que de lui ressembler. Puis, le jeune homme se mit a parler qu'il était un rebelle dans l'âme.

- Un rebelle? Vraiment? Tu n'en a pas l'air. Tu apparais plus comme le type qui va tenter de séduire ce qu'il peut avec ses belles paroles. Sans offenses, ce n'est que l'image que j'ai de toi en ce moment.

Olbreo ne voulait pas paraître offensant, après tout, c'était vraiment sa première impression du jeune homme et il n'était pas du genre à mentir simplement pour se faire des amis. Il préférait la sincérité et au diable si les gens le prenait mal. Il y était habituer maintenant.

- J'aime pas trop l'autorité non plus, pour tout dire. J'ai été élevé dans la rue et je l'ai toujours préféré aux lois. Si ma mère avait survécue, probablement que j'aurais une pensée différente aujourd'hui.

Il y eu un léger moment de silence, puis il lui demanda son nom.

- D'ordinaire c'est a la personne qui demande de dire son nom en premier, en tout cas, selon les gens bien élevé... Olbreo Bostlov, je viens de Chlorba.

Il tendit sa main vers le jeune homme pour la serrer. Et une nouvelle connaissance en plus. Deux personnes, ça faisait beaucoup. Un garçon et un fille. Rudy serait fier de lui, c'était certain. Lui qui s'était tant inquiéter qu'Olbreo ne se fasse pas d'ami. Un vrai père. Pas comme l'autre.

Vector le laissa faire tout son discourt. Le jeune homme compris que cette homme avait bien des choses contre son paternel. Mais qui pouvais bien ne pas aimer son fils autant pour le laisser vivre dans la rue et laisser mourir la mère ? C'est alors que Vector se rappela un malheureux souvenir qui lui était encore douloureux. Lorsqu'il était très jeune, ses parents l'avait transporté chez sa grand-mère, lui et son grand frère, et n'étaient jamais revenue depuis... Vector chassa ce souvenir de ses pensées et ce dit alors que ses parents à lui avaient une très bonne raison car, jamais, il ne les avaient laisser pour compte. Les Folker était une famille bien fortuné, à ses moments. Certes, l'argent pouvait manquer mais de très peu et il s'en sortait toujours avec des rations de nourriture en surplus. Lorsque l'inconnu parla de son impression qu'il avait de Vector, ceci sortit celui-ci de ses pensées sombre.

- En fait, c'est pas mal ce que le monde pense de moi quand il ne me connaisse pas... ou me connaisse. Enfin, ce qui veut dire que c'est ce que le monde pense de moi en général. Mais ce n'était pas mon intention. Je suis simplement une personne poli et respectueuse de l'inconnu et des personnes qui me sont proches.

Vector alla un plus au fond de la salle, prit une serviette et alla sur l'un des tapis roulant près du jeune homme. Il commença un petit entrainement, bien tranquille sans bien de problème. (Il n'était pas la non plus pour mourir dans la chaleur et la sueur à ce temps-ci de la journée.) Puis le jeune homme se présenta. Effectivement, Vector n'avait pas fait preuve de politesse face à cette homme. Ce qui était très rare chez lui... Nous allons nous le dire tout de suite... Il peut souvent oublier car il n'aime pas se présenter en premier. Il descendit du tapis roulant et serra la main de l'inconnu qui avait à présent un nom sur le visage : Olbreo Bostlov.

- Enchanté, je m'appelle Vector. Vector Folker. J'espère que tes journées dans cette Académie t'aiderons à apaiser la douleur que tu as sur les épaules. S'il y a quoi que ce soit, n'hésite pas à venir me voir. Je pourrais probablement t'aider.

Vector lâcha sa main et retourna au tapis roulant. Il fit de la marche rapide et était face à Olbreo si celui ci voulait toujours lui posé des question ou lui parler.

Pardon? Qu'avait-il dit? Avait-il bien entendu? Était-ce une illusion? Non. Bien sûr que non. Il avait très bien entendu même. L’homme, du nom de Vector, se nommait Folker… Folker! Tout comme son paternel. Ça commençait mal. Mais Olbreo se dit que de toute façon, plus d’un chien pouvait s’appeler Fido, alors il n’était pas forcément lier à son père. Peut-être était-il avec un peu de chance de la famille très éloigné. De toute façon, cela ne dérangeait pas du tout en fait, car depuis qu’Olbreo se nommait Bostlov au lieu de Folker, il se foutait bien du sort de tout autre Folker sur cette satané planète. Mais bon. Au moins, ce Vector semblait gentil malgré qu’il ait ses propres problèmes et qu’il se dise un rebelle.

Olbreo prit une grande respiration et continua son entrainement sur le tapis roulant à côté de Vector. Les mots qui avaient suivi la présentation de Vector résonnaient bien dans la tête d’Olbreo. Il était prêt a l’aider et à répondre à ses question s’il en avait. C’était plutôt sympathique de sa part.

Deux rencontre, deux personnes sympathique. Son séjour a l’Académie se présentait plutôt bien et il crut même pendant un instant que Rudy lui avait dit la vérité lorsqu’il lui dit qu’il se ferait des amis ici. Bon, il était loin de les considérer comme des amis, mais la relation pouvait bien se développer vers cette ligne de pensée. Ça faisait changement des autres personnes de Chlorba qu’il croisait dans les couloirs et qui lui lançait des regards remplis de dégoûts simplement parce qu’ils savaient la réputation de ses parents et qu’ils plaçaient dans la même position. Mais bien qu’Olbreo n’ait rien à leur prouver, il allait quand même être là pour Vector aussi si lui avait besoin d’aider, ainsi que pour son mâche-patate préféré, car il était une personne avec un cœur, un honneur et une bonne réputation à forgée.

- T’es pas un nouveau toi je me trompe? D’après ce que je comprends de toi, tu es assez proche des learders.

Car on va se le dire, pour que les leaders arrivent à cerner son problème en si peu de temps, il était pratiquement impossible que Vector soit un petit nouveau comme lui ici. Il écouta attentivement sa réponse tout en courant sur le tapis.

Parlant du tapis. Olbreo, depuis de longues années, sait comment bien s’enfuir de ses poursuivants et par conséquent, est rapide sur ses jambes, donc la vitesse du tapis sur lequel il court est dans les plus hautes. Avec quelques gouttes de sueurs qui perlent sur son front, Olbreo ne ressent pas la fatigue des sept minutes se courses qui vient de s’écouler. Ce qu’il a ressenti par exemple, c’est sa cheville qui, comme une laide, à décidé tout bonnement, comme ça, sans avertir, de se tordre, faisant planter Olbreo sur le tapis. Deuxième ressenti, sa bouche qui frappe directement le tapis encore en marche et son corps qui revole sur le sol. Deux douleurs intenses, la mâchoire et la cheville.

- Merde! Saleté!

En passant sa main sur sa bouche, il remarqua que du sang se trouvait sur sa bouche. Génial. Il essaya de se relever, mais la douleur à sa cheville le laissa au sol. Il s’assit donc au sol, laissant sa cheville se reposer.

Vector continua de courir sur le tapis roulant, base vitesse, car pourquoi s'épuisé maintenant alors qu'il avait toute la nuit pour faire de l’exercice. Tout en joggant, plus précisément, il continua sa conversation avec Olbreo. Celui-ci lui demanda s'il était nouveau. Effectivement qu'il l'était mais Vector semblais savoir tend de choses sur cette Académie et tout les cours que c'était comme s'il était à sa dernière année. Malheureusement pour lui ce n'était pas le cas. Trois ans à perdre entre ces murs sans pouvoir rien faire pour l'humanité que d'écouté ses professeurs dire et répéter les même paroles à chaque jours de l'année.

- Nouveau ? Moi ? Ouais. Malheureusement ! J'aurais bien voulu que ce soit ma dernière année ici. J'ai commencer ici en même temps que la majorité du monde cette année, y compris toi je pense vue que je ne t'ai jamais vue avant aujourd'hui.

Vector accéléra le pas de sa cours et augmenta un petit peu la vitesse de son tapis roulant.

- Les professeurs me connaisse, certain depuis que je suis petit. Longue histoire et j'ai pas super le goût d'en parler. Mais je suis nouveau, sauf que contrairement au jeunot je connait bien cette Académie.

Vector pris sa bouteille d'eau et en pris une bonne gorger. Il continua son entrainement tranquillement. Il tourna la tête au sens opposé d'Olbreo pendant trente secondes et entendit un bruit sonore. Rapidement, il se retourna et vit le jeune homme tomber face contre le tapis roulant. Vector arrêta son tapis et arrêta celui du jeune homme complètement blesser. Il partit chercher une serviette et sa bouteille d'eau. Vector humidifia la serviette pour la tremper d'eau et se retourna vers Olbreo.

-Ne bouge pas.

Vector s'accroupis un genou par terre et mis la serviette doucement sur sa bouche, épongeant tranquillement sa serviette contre celle-ci. Il avait remarquer que la cheville était aussi mal en point.

- Tu voudrais aller à l'infirmerie ? Ou tu pense que tu vas survivre ? Si tu veux quoi que ce soit je peux t'aider.

Sa jambe le faisait très mal en ce moment, ainsi que sa bouche. S'il avait été seul, ça ne se serait probablement pas arrivé. Mais il ne pouvait en vouloir à Vector qui l’aidait en ce moment. Sa bouche ne saignait pas beaucoup, mais au moins la majorité du sang qui en sortait avait été essuyer par la serviette humide de Vector. Maintenant, ne restait que la cheville a arrangé. Aller à l’infirmerie ou rester là? Bouger ou attendre que ça passe?

- Pas question d’aller a l’infirmerie, ma cheville ira mieux dans quelques minutes.

Il prit un grand respire et en moins de deux, il se retrouva debout, sur une jambe, en parfait équilibre. Heureusement qu’il avait de bonne jambe.

- Je ne sais pas ce qui s’est passé sur le tapis, mes jambes ne me font jamais défauts d’habitude. Quand j’ai besoin de courir elles ne me laissent pas tomber… sauf ce soir on dirait.

Rudy lui avait même déjà fait remarquer que ces jambes seraient son meilleur atout durant les entrainements de l’Académie et il n’avait pas tort. À la course à pied, c’était l’un des plus rapides. Un des professeurs lui avait même fait remarquer qu’il serait l’une des meilleures ressources de la Military Police ou de la Garrison. Dommage, puisqu’il n’utiliserait pratiquement que des chevaux ou son équipement lorsqu’il serait dans la Scouting Legion.

- Merci d’offrir ton aide, en passant. Plusieurs personne n’aurait que demander si j’allais bien avant d’agir.

En sautillant, il se dirigea vers un banc tout près afin de pouvoir s’asseoir et reposer sa cheville trop conne. Il sentait son cœur battre dans sa cheville et ce n’était vraiment pas une sensation agréable. Il se mit à masser les alentours de la cheville pour calmer les muscles.

- Alors comme ça t’es nouveau toi aussi. T’as déjà une idée vers quelle branche tu veux aller?

Point étrange de sa soirée. Olbreo parle plus qu’à son habitude. Rudy serait sûrement très content de l’apprendre. Dommage qu’Olbreo ne lui dira pas.

Sujet: Re: Entrainement nocturne ! [ PV - Olbreo, Vector ]

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